Janvier 2003 : jours paisibles à N’Dangane

Publié le par
Juste avant de partir en vadrouille dans l’intérieur de l’Afrique, un quatrième mois consécutif au Sénégal relativement calme, avec l’essentiel du temps consacré à ma mission pour Jángalekat à N’Dangane.

Ce premier mois de l’année 2003 étant également le dernier de la première partie de ma mission sénégalaise, il devenait urgent de retrousser les manches et de rattraper le temps perdu, enfin perdu… utilisé autrement plutôt.

Tout en poursuivant mon travail avec les animateurs du CLEP et quelques enseignants de l’école, il me fallut aussi solliciter les artisans du village chargés d’effectuer les travaux que l’association lançait en ce début d’année (réalisation de panneaux indicateurs, travaux d’approfondissement du puits, construction de la case du gardien). Après un mois de décembre on ne peut plus festif, janvier fut donc un mois essentiellement studieux et assez peu animé, passé pour l’essentiel à N’Dangane. Et comme l’hiver avait gagné l’Afrique (le thermomètre descendant allègrement entre 15 et 20 ° en soirée…), les sénégalais n’avaient plus l’énergie pour procéder à la traditionnelle séance de thé et se réfugiaient emmitouflés dans leur maison…

Je fuyais l’ennui et la solitude en prenant l’habitude de passer systématiquement chez ma tante et mon oncle adoptifs, “Tata” Odile et “Tonton” Christian, au bar du Cormoran où je devais passer quelques soirées formidables à l’occasion de quelques rencontres fort sympathiques. D’apéros en repas avec Odile et Christian, je faisais la connaissance de nombreux touristes de passage ou de résidents occasionnels. Il me reste le souvenir d’une soirée de fous-rires avec un trio d’etudiantes parisiennes, l’humour de Tristan – sosie de Dupontel – et le sourire de Charlotte (un couple propriétaire d’une petite maison sur Mar Lodj), et puis la gaieté, la gentillesse et l’humour encore de Pipo et Pépette, un couple de saltimbanques ardéchois… Deux grands gosses de plus de 50 ans avec qui je passais de nombreuses heures de pur bonheur.

Le temps de régler à la hâte les derniers détails pour Jángalekat avant de quitter N’Dangane pour deux mois, et Philou débarquait avec son padre pour m’accompagner sur la route du Mali, marquant ainsi la fin de ma première vie sénégalaise.

Étapes-clés et faits marquants :
– le 1er janvier, concert d’Omar Pene au stade de Thiès (avec Amath et 5000 thiessois) ;
– le 6, rentrée scolaire et reprise des activités au CLEP de N’Dangane ;
– le 18, réunion de la cellule pédagogique préscolaire à Dioffior ;
– le 21, matinée à l’IP (Institut Privé) de Fimela avec Ibrahima Diop ;
– le 23, spectacle de Pipo et Pépette, saltimbanques ardéchois, au Cormoran ;
– le 28, travaux d’approfondissement du puits au CLEP de N’Dangane ;
– fin janvier-début février, réalisation des panneaux indicateurs du CLEP et début des travaux de la case de Mass, le gardien ;
– le 31, arrivée à Dakar de Philou (le retour) et de son padre pour 8 jours.

Carnet de voyage : Sénégal, janvier 2003

« Décembre 2002 : le temps des fêtes

Février 2003 : balades ouest-africaines »»