Mauritanie

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Deux jours de traversée en voiture du nord au sud en octobre 2002, “au pays des brutalités caravanières…”
Titine et un dromadaire dans le désert mauritanien
Titine et un dromadaire dans le désert mauritanien

J’avais longtemps attendu avant d’avoir l’occasion d’entrer en Mauritanie, et de découvrir ce désert qui avait tant fasciné Théodore Monod en son temps. Deux jours nous ont suffi avec Philou et notre  guide  pilote pour traverser le pays en voiture. Au bout de deux jours, je quittai la Mauritanie avec un sentiment très mitigé, déçu de n’avoir pas profité plus du désert, mais surtout soulagé de retrouver au Sénégal des contacts simples et chaleureux avec les autochtones !

Des paysages désertiques à la fois secs, fascinants et féériques, traversés hélas bien trop vite… Des rencontres quelque peu difficiles avec les autochtones sur un parcours fréquemment emprunté par des routards souvent trop pressés… Entre Maroc et Sénégal, nous n’avons trouvé en Mauritanie ni l’accueil marocain, ni la convivialité sénégalaise.

… Visuellement c’est un beau pays, humainement et culturellement c’est le désert ! (Philou)

Mauritanie 2002

Itinéraire Mauritanie 2002
Itinéraire Mauritanie 2002

Durée du séjour : 2 jours (1er au 3 octobre 2002)
Type de séjour : traversée effrénée en voiture du nord au sud (dommage…)
Principales villes-étapes (cf.carte) : le désert… Banc d’Arguin… Nouakchott, Rosso, piste de Diama
Hébergement : “chez l’habitant”, dans le désert…
Moyens de transports utilisés : voiture personnelle (Titine)
Pourquoi la Mauritanie ? Parce que c’était l’itinéraire le plus court, le plus simple et le plus pratique pour rejoindre le Sénégal en voiture depuis l’Espagne et le Maroc… et parce que Théodore Monod m’en avait beaucoup parlé.
Contacts sur place : un numéro de guide trouvé sur Internet pour passer le désert entre la frontière marocaine et Nouakchott. Enfin, un pilote plutôt qu’un guide !
J’y retournerai pour : la vraie Mauritanie, celle du désert de Théodore Monod, des dunes orangées et des méharées dans l’Adrar autour de l’oasis de Chinguetti. Mais en fait je ne suis pas vraiment sûr d’avoir envie d’y retourner…
Appréciation générale : Un sentiment plus que mitigé lié à la rapidité de la descente sur un parcours relativement fréquenté, générant une immense frustration de désert et des contacts assez difficiles avec la population des sites traversés. Pour reprendre la conclusion de mon ami et compagnon d’aventure Philou, “visuellement la Mauritanie est un beau pays, humainement et culturellement c’est le désert !”

Mauritanie 2002 : le carnet de voyage