Mado et Fatou, une histoire de famille

MADO & FATOU – Adorable duo de cousines sénégalaises, et dernières-nées de la grande famille Faye “chez Moussa”, N’Dangane campement.

N’Dangane, 8 octobre 2002

Philou et Mado en son jour de baptême

Il n’y avait pas trois jours que j’étais à N’Dangane que j’étais déjà convié avec l’ami Philou à participer à un baptême, celui de la petite Mado (Madeleine), fille de M’Bossé, laquelle s’était pour l’occasion parée de sa plus belle tenue et d’un maquillage de circonstance… (un peu chargé quand même). Le baptême avait lieu dans la famille Faye, “chez Moussa” et nous n’avons fait que passer pour ne pas déranger (et aller se faire un playground d’enfer à Dioffior avec l’ami Ameth).

Dans la chambre, il y avait deux bébés : Mado, âgée d’à peine huit jours, et la petite Fatou, née trois semaines plus tôt. Parmi toutes les personnes présentes, on nous a expliqué rapidement qui était qui, mais je n’ai rien retenu de ces histoires de familles… Il m’en aura fallu des semaines pour pouvoir distinguer Mado de Fatou, et pour savoir qui était la fille de qui !

D’autant plus que “chez Moussa” comme bien souvent en Afrique, c’est la “famille élastique” les bébés sont ceux de toute la concession et passent de bras en bras, enfants et adultes se relayant pour les prendre en charge, les bercer, les balader… Allez comprendre à qui ils appartiennent ! J’ai fini par comprendre que Mado était la fille de M’Bossé, que Fatou était la fille de Rama… et que Rama elle-même était… la tante de M’Bossé, autrement dit la soeur de la grand-mère de Mado (qui s’appelle Sanou) ! A moins que Rama et Sanou ne soient que cousines ?!?…

Heureusement les bébés ont grandi et sont devenues des petites filles, Fatou a foncé comme sa maman, Mado a frisé et là c’est devenu beaucoup plus simple pour moi de les reconnaître…

« Jogmay Night Club, un soir à N’Dangane

Playground time à Dioffior »»